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Quelle Psychothérapie ?

Pour mieux appréhender la psychothérapie et les divers « psys », je vous recommande cet article descriptif ci-dessous :

Qu'est-ce que la psychothérapie ?

Pour quiconque se sent psychologiquement vulnérable ou fragile, se lancer à la recherche d’une psychothérapie ou d’un psychothérapeute peut paraître une entreprise particulièrement éprouvante. Parmi toutes les psychothérapies (plus de 200 officiellement répertoriées), y en a-t-il de plus efficaces que d’autres ? Est-ce que certains problèmes s’y prêtent mieux ? Quand et comment devrait-on y avoir recours ?

C’est à ces questions que cette fiche tentera de répondre, même si les réponses ne seront ni définitives, ni absolues. Le domaine est encore jeune, en constante évolution, et beaucoup de controverses subsistent [1,2,28]. Plusieurs écoles de pensée s’affrontent. D’ailleurs, les chercheurs ne s’entendent pas sur la notion même d’efficacité; que signifie précisément s’améliorer, être guéri, rechuter?

 

Heureusement, on retrouve aussi de très nombreux points d’accord. Dans l’état actuel des connaissances, trois conclusions principales semblent s’imposer :

  • La majorité des psychothérapies bien menées donnent de bons résultats.

  • La réussite de la thérapie dépendrait d’abord et avant tout de la motivation et de l’engagement du sujet.

  • L’alliance thérapeutique qui s’établit entre le patient et son thérapeute serait beaucoup plus déterminante pour prédire l’issue du traitement que la technique particulière utilisée par l’intervenant.

 

Les grands principes de la psychothérapie

 

On définit la psychothérapie comme « un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser, chez le client, des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à affronter les difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien » [26]. On doit la distinguer d’autres types d’approches :

  • La psychiatrie vise le traitement des maladies mentales (problèmes dans la structure de la personnalité [ex. : schizophrénie et paranoïa], troubles graves du comportement [ex. : violence], anomalies neuropsychologiques [ex. : dyslexie]). Elle utilise généralement des médicaments, mais aussi la psychothérapie.

  • La relation d'aide s’apparente plutôt à un soutien émotif et respectueux ; il s’agit d’une attitude, mais pas d’un traitement.

  • Le développement personnel (ou croissance personnelle) se sert des mêmes outils que la psychothérapie, mais généralement pour répondre au besoin de mieux se connaître, à une quête existentielle ou à un désir d'épanouissement affectif, relationnel, sexuel, social, humain, spirituel et professionnel.

 

Des centaines de recherches menées depuis quelques dizaines d’années, et regroupées en synthèses d’études et en méta-analyses, ont démontré sans équivoque que la psychothérapie peut contribuer à traiter efficacement plusieurs problèmes psychologiques comme la dépression, le trouble panique, l’anxiété, les troubles de l’alimentation et divers troubles de la personnalité [1,3-7,20,27].

Qui plus est, le recoupement de ces études a permis de conclure que toute psychothérapie bien menée, peu importe la technique particulière utilisée, a de fortes chances de donner de bons résultats. Cette hypothèse a été présentée pour la première fois en 1976 dans une étude intitulée Comparative studies of psychotherapies : is it true that "everybody has won and all must have prizes"? (Études comparatives des psychothérapies : est-ce vrai que « tout le monde a gagné et que chacun doit recevoir un prix »?)[8]. Le sous-titre de l’étude provient du livre Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll, dans lequel le dodo, l’oiseau-juge, déclare que tous ceux qui ont participé à la course ont gagné.

L’étude concluait que toutes sortes de thérapies, très différentes les unes des autres, démontraient pourtant une efficacité comparable face à des problèmes semblables; on a alors émis l’hypothèse que des « facteurs communs » présents dans la majorité des psychothérapies pouvaient être à l’origine de ce qu’on appelle désormais « l’effet dodo ».

Depuis, plusieurs synthèses d’études, méta-analyses et ouvrages scientifiques se sont penchées sur le phénomène, et bien qu’il reste certaines dissensions, la plupart des chercheurs conviennent aujourd’hui de la validité de l’effet dodo. On a toutefois remarqué que les diverses approches pouvaient effectivement s’équivaloir à condition qu’elles soient bona fide, une expression latine qui signifie littéralement « de bonne foi ». Pour qu’une thérapie soit bona fide, il faudrait que le thérapeute détienne au moins une maîtrise universitaire ou une formation équivalente, que le traitement repose sur des principes psychologiques valables et que le problème du client puisse raisonnablement être traité par une approche psychothérapeutique [9].

Les bienfaits de la psychothérapie

  • Cesser de souffrir psychologiquement (phobies, angoisses, anxiété, panique, déprimes récurrentes...).

  • Régler des problèmes affectifs ou relationnels (obsessions, timidité, estime de soi, échecs amoureux...).

  • Modifier des comportements qui nuisent au bien-être (stress post-traumatique, dépendances diverses, maux imaginaires, dysfonctions sexuelles...).

  • Faire face à une crise existentielle et redéfinir ses objectifs de vie (après quoi je cours?, réorientation de carrière...).

  • D’autres y ont également recours, non pas tant pour régler des problèmes spécifiques, mais pour acquérir de nouveaux outils afin de se réaliser pleinement ou pour améliorer l’adéquation entre leurs valeurs et la réalité de leur vie.

  • Bien-être et développement personnel : meilleure estime de soi et connaissance plus précise de ses besoins

 

Les différentes psychothérapies

Les quatre principales approches psychothérapeutiques sont :

La thérapie psychodynamique ou analytique (psychanalyse)

Fortement influencées par la psychanalyse (qu'elle soit de Freud, de Jung ou d'autres), ces approches font appel à la notion d’inconscient et focalisent leurs efforts sur la recherche des liens entre les difficultés actuelles et les expériences passées, dont les conflits refoulés et non résolus. La personne est amenée à prendre conscience de l’influence de ces conflits sur son fonctionnement afin de les comprendre et de s’en dégager progressivement. On vise des changements profonds et durables chez le patient. Généralement, les psychothérapies psychanalytiques durent au moins un an, à raison d’une ou plusieurs séances par semaine.

Ces démarches peuvent mener très loin du symptôme le plus apparent : on commence une thérapie à cause d'un problème au travail et on se retrouve à traiter un manque affectif. Certains des outils classiques des thérapies psychanalytiques sont l’association verbale libre, l’analyse des rêves, la tenue d’un journal personnel ainsi que la prise en compte des phénomènes de transfert, c’est-à-dire la projection de désirs ou de situations inconscientes du client vers son thérapeute.

Depuis quelques années, des psychothérapies psychodynamiques brèves ont fait leur apparition. Elles s’échelonnent sur une période plus courte (de 10 à 40 séances) et sont le plus souvent centrées sur un événement ou un comportement bien circonscrit.

La thérapie cognitivo-comportementale

Certaines difficultés psychologiques peuvent être liées, entre autres, à des pensées ou à des comportements inadéquats qu’on a appris ou adoptés – souvent malgré soi. Ils peuvent s’apparenter à des réactions « incontrôlables » qui surgissent automatiquement en certaines circonstances (dès que je vois un policier, je me sens fautif; si je n’ai pas d’amoureux, je ne vaux plus rien, etc.) Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) proposent d’observer objectivement et d’analyser avec détachement ces comportements et ces pensées, d’apprendre de nouveaux comportements et de remplacer les pensées ou les émotions non désirées par d’autres qui sont davantage adaptées. On cherche des problèmes concrets à résoudre et une démarche thérapeutique est établie en commun (déconditionnement progressif, clarification des mécanismes de défense, modifications des croyances, etc.).

Généralement, on segmente la difficulté à affronter en ses diverses composantes et on valorise les nouvelles attitudes et les comportements positifs à mesure qu’ils s’installent. Selon les cas, on travaillera davantage sur la dimension cognitive (la pensée) ou sur la dimension comportementale (les actions). Quand les TCC travaillent avec l’inconscient, le cadre n’est pas celui de la psychanalyse (fantasmes, désirs, pulsions, etc.), mais celui des schémas cognitifs qui donnent du sens aux émotions et aux comportements. Ce sont ces schémas qu’on tente d’assouplir ou de modifier. Un traitement comprend habituellement de 10 à 25 séances hebdomadaires.

Les thérapies brèves

On peut considérer que des approches comme les thérapies brèves, les thérapies orientées vers les solutions et la psychothérapie neurolinguistique font partie des approches comportementales. Toutefois, un de leurs objectifs fondamentaux est de réduire la durée du traitement (au plus dix séances). Pour y parvenir, on tente de définir le problème avec un maximum de précision et de s’attaquer à des problèmes circonscrits le plus précisément possible. On ne cherche pas les causes, on met plutôt l’accent sur ce qui est changeable, sur les solutions, les habiletés et l’action.

La thérapie humaniste ou existentielle

Ces approches se fondent sur les capacités intrinsèques de l’être humain à maîtriser son existence et à se réaliser pleinement. Le thérapeute entre en relation avec un client plutôt que de soigner un patient. L’accent est mis sur les prises de conscience des difficultés et des forces de la personne, et sur l’ici-maintenant. Le thérapeute favorise l’exploration de soi et l’expérimentation de nouvelles façons d’être ou d’agir.

On peut diviser cette famille thérapeutique en quatre sous-groupes : les thérapies psychocorporelles, les thérapies transpersonnelles, les thérapies créatives ou expressives et les thérapies par la parole.

Psychocorporelles

Comme leur nom l’indique, les thérapies psychocorporelles agissent sur le psychisme par l’intermédiaire du corps. Elles y parviennent de différentes façons, soit en utilisant l'énergie de la respiration (ex. : respiration holotropique); soit par un toucher de la part du thérapeute (ex. : Trager); soit en se servant du corps comme déclencheur d’une verbalisation de type analytique (ex. : bioénergie); soit enfin en permettant au mouvement d'aider le psychisme à se rééquilibrer (ex. : EMDR).

Dans toutes ces approches, on se sert du corps pour entrer en contact avec ses états intérieurs ou pour intervenir sur le psychisme. Par exemple, les touchers doux de la synergie Rubenfeld sur une partie particulière du corps pourront faire remonter certaines émotions à la surface. Un massage plus profond à cet endroit pourra raviver des mémoires cachées et susciter une intense libération d’émotions. Une fois les émotions libérées, il devient plus facile de faire des choix conscients et d'éviter certains comportements nuisibles dictés par des habitudes trop bien ancrées.

Transpersonnelles

La psychologie transpersonnelle s'intéresse aux « états non ordinaires » de conscience : l'extase, le sentiment de connexion avec l'Univers, la conscience aiguë de son être profond, le mysticisme, etc. Ayant pour objet la « pleine réalisation » de la personne, elle se préoccupe des perturbations résultant de l'enfermement des potentiels illimités de la conscience dans les structures limitées de l'ego – comme cela peut se manifester au moment de crises existentielles ou de ce que l'on appelle des crises d'émergence spirituelle.

Si, dans la psychologie classique, les modèles sont des êtres performants, motivés, efficaces et bien intégrés socialement, ceux de la transpersonnelle sont des saints, des sages et des héros de l'humanité. Ce qui ne veut pas dire que cette approche nie l'importance d'un ego sain, au contraire : c'est à partir d'assises solides et équilibrées que l'être humain pourrait atteindre d'autres dimensions.

Créativité

Ces thérapies font appel aux capacités créatives inhérentes à chacun. Que ce soit par le dessin (voir notre fiche art-thérapie), la danse, la musique, etc. – et sans devoir posséder le moindre talent artistique – la personne est appelée à laisser émerger ce qui se cache au fond d’elle-même. De là, elle pourra envisager ses problèmes dans une perspective inédite, découvrir des solutions inusitées, et les appliquer de façon originale. Ces approches font appel aux multiples dimensions de l’être et sollicitent – à travers le corps – l'imagination, l'intuition, la pensée et les émotions.

Parole

Elles se déroulent de manière relativement classique, thérapeute et client dialoguant face à face. La relation de confiance, d’intimité et de sécurité avec le thérapeute est fondamentale. Elle permet des prises de conscience et des découvertes qui peuvent ensuite mener à des changements de comportement et d’attitude. On fait aussi parfois appel à divers exercices : visualisations, jeux de rôles, dessin, analyse des rêves, etc.

Les thérapies systémiques ou interactionnelles

L'approche systémique considère qu'il n'y a pas d'individus malades en soi, mais que les malaises proviennent plutôt des interactions avec l’entourage (famille, amis, équipe de travail, etc.). On ne se demande pas pourquoi le problème existe ou subsiste, mais bien comment il se maintient. L'objectif est de modifier les relations entre l’individu et son entourage. Les rencontres se font donc fréquemment avec plusieurs personnes (en couple, avec les enfants, entre employés, etc.). On s’attardera alors aux divers modes de communication, aux habitudes de vie, aux attentes respectives, aux rapports sociaux, etc. C’est à partir d’eux que les changements pourront être initiés. Le psychodrame, où chacun joue un rôle (qui peut être le sien propre ou celui d’un autre membre du groupe), est un des outils utilisés dans le cadre de ces approches.

 

La psychothérapie en pratique

 

Le psychothérapeute

Tout d’abord le psychothérapeute installe un cadre thérapeutique pour assurer la sécurité et la relation de confiance avec le consultant, élément majeur pour une psychothérapie réussie. Le cadre thérapeutique se définit par : le lieu, la périodicité et la durée des séances, le tarif, les règles appliquées en cas de manquement à une séance, les méthodes, les codes de déontologies auxquels le psychothérapeute se tient.

Ce cadre est expliqué par le psychothérapeute lors de la première séance, et la personne qui consulte donne son accord, c’est comme un contrat psychothérapeutique entre le consultant et le thérapeute. Si le cadre venait à changer, il est nécessaire d’établir un nouvel accord. Ceci est primordial pour assurer la qualité du travail thérapeutique.

Une relation de confiance est primordiale entre psychothérapeute et consultant ; elle va tout au long des séances permettre à ce dernier d’aller plus loin sur sa quête personnelle et d’être dans une dynamique de progression du travail thérapeutique.

Bien choisir son psychothérapeute

Si vous envisagez d’entreprendre une psychothérapie, voici quelques pistes qui pourraient vous aider à en tirer le maximum de bénéfices.

Soyez prêt. Clarifiez vos objectifs, vos attentes, vos espoirs. Sont-ils à court ou à long terme? Le malaise est-il précis ou diffus? Demandez-vous ce que vous êtes prêt à investir, en temps, en argent et en engagement personnel.

Facilitez l’établissement d’une solide alliance thérapeutique. Recherchez une approche, un cadre et un style de thérapeute qui correspondent au genre de personne que vous êtes et à vos valeurs. Vous pouvez consulter le tableau récapitulatif et aller voir plus en détails les fiches des psychothérapies qui vous intéressent.

Demandez conseil. N’hésitez pas à demander des références à des personnes en qui vous avez confiance : des amis qui sont déjà passés par là, votre médecin, un professionnel de la santé, etc. De plus, plusieurs ordres professionnels et associations de thérapeutes offrent des services de référence. Vous pourrez discuter avec eux du genre d’intervenant que vous recherchez, et ils pourront vous proposer différents choix parmi leurs membres.

Assurez-vous de choisir un thérapeute compétent. S’il n’est pas membre d’un ordre professionnel, fait-il partie d’une association reconnue qui possède des normes de pratique, un code d’éthique, qui offre des recours, etc.? Quelle est son expérience? Peut-il vous fournir des références?

Évaluez la qualité de l’alliance thérapeutique dès les premières rencontres. Si elle ne vous paraît pas satisfaisante, envisagez rapidement une alternative. Et osez-vous faire confiance : les études démontrent que les clients sont bien meilleurs que les thérapeutes pour juger de la qualité de l’alliance thérapeutique [12]. Gardez toutefois à l’esprit que vous ne recherchez pas un ami, mais un professionnel compétent qui pourra vous aider, vous faire avancer, vous confronter si nécessaire.

Et ensuite, plongez. Souvenez-vous que votre implication et votre collaboration sont primordiales.

Le lien entre le patient et le thérapeute

La qualité de l’alliance thérapeutique : 30 %. On décrit généralement l’indispensable alliance thérapeutique de la façon suivante [13,14,20-22] :

  • Dans un esprit de collaboration, le client et le thérapeute s’entendent sur leurs tâches respectives, et les considèrent comme importantes et pertinentes.

  • Les objectifs de la thérapie sont clairs, bien compris et endossés par les deux parties.

  • Un lien affectif basé sur la confiance, l’implication, l’acceptation ainsi qu’une grande empathie de la part du thérapeute relient les deux personnes.

Le Dr Michael Craig Miller, l’éditeur de la Harvard Mental Health Letter de septembre 2004, a bien résumé l’importance de l’alliance thérapeutique [12]. Il affirme qu’elle est essentielle au succès de toute psychothérapie et, comme l’ont démontré nombre de synthèses d’études [11,13-15], qu’elle serait plus déterminante que n’importe quel autre aspect spécifique du traitement. La recherche démontre que plus l’alliance est forte, meilleurs seront les résultats. Toutefois, le fait que l’intervenant soit amical, ouvert ou accueillant n’est pas suffisant ; le patient doit également sentir qu’il est vraiment compris et que le thérapeute est digne de confiance et tout à fait compétent.

Dans une synthèse d’études [19] portant sur les liens thérapeute-alliance thérapeutique, on a constaté que les principales qualités que devrait démontrer un thérapeute pour susciter une solide alliance sont d’être souple, honnête, respectueux, digne de confiance, chaleureux, intéressé et ouvert. L’utilisation de diverses techniques comme le soutien à l’expression des émotions, l’exploration et la réflexion sur le passé du patient ainsi que l’interprétation juste de ces observations contribueraient également à l’alliance.

Déroulé d'une séance

De manière générale les séances ont un cadre similaire : la durée moyenne et le tarif peuvent varier selon la spécialité pratiquée et le psychothérapeute.

Tout d’abord il y a l’accueil du client : recueil de la parole, écoute et exploration des motifs de consultation.

Le psychothérapeute pose le cadre des séances : durée, tarif, modalité d’annulation, tout cela afin de garantir un travail rigoureux.

La durée de la thérapie varie selon le besoin spécifique du consultant et les objectifs qu’il souhaite atteindre.

Devenir psychothérapeute

Si on est déjà psychologue, psychiatre on peut prétendre à se former à différentes psychothérapies en vue d’en obtenir le titre ainsi on exercera avec des outils thérapeutiques spécifiques tels que : TCC, l’hypnose, la gestalt, EMDR, PNL, la sophrologie etc…

Les études sont dispensées par des écoles privées (agréées) ou en cursus universitaire et incluent dans leur programme : enseignement théorique, méthodologie pratique et psychopathologie. Il est important de se renseigner sur le sérieux des écoles : déontologie, supervision continue lors de l’exercice de ses fonctions garantissent un travail thérapeutique de qualité.

Contre-indications de la psychothérapie

Tout le monde n’est pas formé à la psychothérapie. La psychiatrie par exemple est axée sur la prescription médicale et non un suivi psychologique en priorité. Le psychothérapeute doit savoir diriger le consultant vers d’autres spécialistes s’il n’a pas les compétences adéquates pour le suivre ; par exemple en cas de schizophrénie, bipolarité, dépression. La psychothérapie ne remplace pas un suivi médicamenteux nécessaire dans le cadre de certaines pathologies, elle peut compléter celui-ci.

Avis du spécialiste

Être supervisé dans sa pratique est essentiel pour mener à bien un travail thérapeutique de qualité et aider réellement le consultant à avancer et dépasser certains mécanismes (répétition schémas familiaux, croyances négatives fortes ancrées…).
L’implication et l’interaction du consultant et du psychothérapeute est une co-création qui va lui permettre d’avancer sur son processus en amenant des prises de conscience nécessaires au changement ; il pourra alors s’inscrire dans une nouvelle dynamique de vie, s’apaiser et utiliser tout son potentiel que ce soit dans les domaines : affectif, familial ou professionnel.

Source : passeport sante

 

 

Notes

1. Goldbeck-Wood S, Fonagy P. The future of psychotherapy in the NHS, BMJ. 2004 Jul 31;329(7460):245-6. Texte complet disponible au http://bmj.bmjjournals.com
2. Fonagy Peter. Psychotherapy meets neuroscience, Psychiatric Bulletin (2004), 28, 357-359. [Consulté le 15 novembre 2004.] http://pb.rcpsych.org
3. Psychothérapie, trois approches évaluées, Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), Éditions Inserm, France, 2004. [Consulté le 1 novembre 2004]. www.inserm.fr (Étude complète gratuite sur le site.)
4. Smith ML. What research says about the effectiveness of psychotherapy. Hosp Community Psychiatry. 1982 Jun;33(6):457-61.
5. Casey RJ, Berman JS. The outcome of psychotherapy with children. Psychol Bull. 1985 Sep;98(2):388-400. Synthèse d’études.
6. The Efficacy of Psychotherapy, American Psychological Association, États-Unis, 1994. [Consulté le 15 novembre 2004.] www.apa.org
7. Lipsey MW, Wilson DB. The efficacy of psychological, educational, and behavioral treatment. Confirmation from meta-analysis. Am Psychol. 1993 Dec;48(12):1181-209. Synthèse d’études.
8. Luborsky L, Singer B, Luborsky L. Comparative studies of psychotherapies: is it true that "everybody has won and all must have prizes"? Proc Annu Meet Am Psychopathol Assoc. 1976(64):3-22.
9. Wampold BE. Review: bona fide psychotherapies are similar in effectiveness, Evidence-Based Mental Health 1998; 1:78. [Consulté le 15 novembre 2004].
10. Lambert M. J. The Handbook of Psychology Integration, Basic Books, États-Unis, 1992, p. 97.
11. Drisko James W. Common Factors in Psychotherapy Outcome: Meta-Analytic Findings and Their Implications for Practice and Research, Families in Society: The Journal of Contemporary Social Services, Vol. 85, No. 1, January–March 2004. [Consulté le 15 novembre 2004]. www.familiesinsociety.org
12. Craig Miller Dr Michael. How important is the therapeutic alliance, Harvard Mental Health Letter, Harvard Medical School, septembre 2004. [Consulté le 15 novembre 2004]. www.health.harvard.edu
13. Summers RF, Barber JP. Therapeutic alliance as a measurable psychotherapy skill. Acad Psychiatry. 2003 Fall;27(3):160-5. Synthèse d’études.
14. Martin DJ, Garske JP, Davis MK. Relation of the therapeutic alliance with outcome and other variables: a meta-analytic review. J Consult Clin Psychol. 2000 Jun;68(3):438-50.
15. Catty J. The vehicle of success: theoretical and empirical perspectives on the therapeutic alliance in psychotherapy and psychiatry. Psychol Psychother. 2004 Jun;77(Pt 2):255-72. Synthèse d’études.
16. Castonguay LG, Goldfried MR, Wiser S, Raue PJ, Hayes AM. Predicting the effect of cognitive therapy for depression: a study of unique and common factors. J Consult Clin Psychol. 1996 Jun;64(3):497-504.
17. Roth Anthony, Fonagy Peter. What works for whom? - A critical review of psychotherapy research, Guilford Press, États-Unis, 2005, p. 463.
18. Ambuhl H, Grawe K. The effects of psychotherapy as a result of the relation of therapeutic availability and acceptance by the client. Z Klin Psychol Psychopathol Psychother. 1988;36(4):308-27.
19. Ackerman SJ, Hilsenroth MJ. A review of therapist characteristics and techniques positively impacting the therapeutic alliance. Clin Psychol Rev. 2003 Feb;23(1):1-33. Synthèse d’études.
20. Hubble Mark, Duncan Barry, Miller Scott. The Heart & Soul of Change - What Works in Therapy, American Psychological Association, États-Unis, 2003.
21. Bordin E. S. The generalizability of the psychoanalytic concept of the working alliance. Psychotherapy: Theory,Research and Practice, 16, 1976, p. 252-260.
22. Gaston L. The concept of the alliance and its role in psychotherapy: Theoretical and empirical considerations. Psychotherapy, 27, 1990, p. 143-153.
23. La psychothérapie offre un regard nouveau sur le vie, Ordre des psychologues du Québec. [Consulté le 15 novembre 2004]. www.ordrepsy.qc.ca
24. Falissard Bruno. Les psychothérapies au banc d’essai, Cerveau et Psycho, no 6, juin-août 2004, p. 33.
25. Kazdin AE. Comparative outcome studies of psychotherapy: methodological issues and strategies.J Consult Clin Psychol. 1986 Feb;54(1):95-105.
26. Projet de loi no 21 - Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines, Assemblée nationale du Québec, 2009. [Consulté le 15 juillet 2010]. www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca
27. Seligman Martin E. P. The Effectiveness of Psychotherapy -The Consumer Reports Study, American Psychologist, December 1995, Vol. 50, No. 12, 965–974. [Consulté le 15 novembre 2004]. www.apa.org
28. Hunsley John, Di Giulio Gina. Dodo Bird, Phoenix, or Urban Legend? - The Question of Psychotherapy Equivalence, The Scientific Review of Mental Health Practice, Vol. 1, No. 1, Spring-Summer 2002. [Consulté le 15 novembre 2004]. www.srmhp.org
29. Cottraux Dr Jean. Les visiteurs du soi - À quoi servent les psy?, Odile Jacob, France, 2004.
30. Projet de loi 21, Office des professions du Québec. [Consulté le 15 juillet 2010]. www.opq.gouv.qc.ca

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